Le colloque « Temps forts, temps faibles : le temps en effet(s) » s’inscrit dans les Initiatives Doctorantes de l’École doctorale Montaigne Humanités, avec le soutien des laboratoires AMERIBER, Centre François Georges Pariset, PASSAGES et TELEM. Fruit d’un croisement disciplinaire, cet événement vise à interroger notre rapport au temps en ce qu’il est vécu et pensé de façon clivée entre deux pôles réversibles ou complémentaires. Rien n’est moins égal à une heure qu’une autre heure. Le temps apparaît élastique, il se dilate ou se contracte en autant de temps forts qui se distinguent d’apparents temps faibles.
Le temps ne doit donc pas être considéré comme une évidence, mais plutôt comme un construit intime, social et épistémologique dont il s’agit de comprendre les mécanismes.
Ce colloque se donne pour projet de mesurer le coefficient d’intensité du moment vécu, ainsi que les oscillations et retournements impliqués par le couple notionnel « temps forts / temps faibles », tant dans sa construction théorique que dans son expérimentation pratique.
Se déroulant les 15 et 16 mars 2018 à la MSHA de l’Université Bordeaux Montaigne « Temps forts, temps faibles, le temps en effet(s) » s’organise en six sessions pluridisciplinaires et une projection-débat en partenariat avec le cinéma UTOPIA de Bordeaux