APPEL A COMMUNICATION
18e Rencontres
des chercheurs en didactique de la littérature
31 mai- 3 juin 2017
« Littérature de l'altérité, altérités de la littérature :
moi, nous, les autres, le monde »
ESPE de Caen, Université de Caen
MRSH - LASLAR (Caen, EA 4256) - DYLIS (Rouen, EA 4701)
Organisation : Magali Jeannin, Anne Schneider
Comité scientifique :
Jean-Charles Chabanne, ACTÉ/LIRDEF, ENS Lyon
Christiane Connan-Pintado, TELEM, Université de Bordeaux 3
Jean-Louis Dufays, CRIPEDIS, Université Catholique de Louvain
Marie-José Fourtanier, LLA CREATIS, Université de Toulouse 2
Magali Jeannin, Laslar, Université de Caen
Laure Himy-Piéri, LASLAR, Université de Caen
François Le Goff, LLA CREATIS, Université de Toulouse 2
Natalie Lacelle, EntreLACer, Université du Québec à Montréal,
Brigitte Louichon, LIRDEF, Université de Bordeaux 3
Jean-François Massol, UMR 5316 LITT&ARTS CNRS, Université de Grenoble Alpes
Catherine Mazauric, CIELAM, Université d’Aix-Marseille
Marie-Claude Penloup, DYLIS, Université de Rouen
AMarie Petitjean, DYLIS, Université de Rouen
Nathalie Rannou, CELLAM, Université de Rennes 2
Annie Rouxel, TELEM, Université de Bordeaux 3
Anne Schneider, LASLAR, Université de Caen
Elisabeth Schneider, ESO, Université de Caen
Comité d’organisation :
Anne Schneider, ESPE de Caen
Marie-Claude Penloup, Université de Rouen
Magali Jeannin, ESPE de Caen
AMarie Petitjean, ESPE de Rouen
Laure Himy-Piéri, ESPE de Caen
Elisabeth Schneider, ESPE de Caen
Christophe Pavie, ESPE de Caen
Sonia Castagnet-Caignec, ESPE de Caen
Béatrice Finet, ESPE de Caen
Isabelle Henry, ESPE de Caen
Responsables des axes :
-Axe 1 : Didactique de la littérature française et francophone : Anne Schneider, Magali Jeannin
-Axe 2 : Didactique de la littérature et pratiques langagières : AMarie Petitjean, Laure Himy-Piéri, Sonia Castagnet-Caignec
-Axe 3 : Didactique de la littérature et littéracies numériques : Elisabeth Schneider, AMarie Petitjean
-Axe 4 : Didactique des littératures étrangères et FLE : Magali Jeannin, Elise Ouvrard
-Axe 5 : Didactique de la littérature de jeunesse et des arts visuels: Anne Schneider, Béatrice Finet
Lieux : ESPE de Caen, MRSH
Nombre de chercheurs : 60
Dimension internationale : 20 chercheurs de Tunisie, Algérie, Canada, Suisse, Belgique, Portugal, Grèce.
Publication prévue : une publication est prévue en deux modalités, l’une en ligne ou sous forme de CD-Rom aux Cahiers de la Recherche de l’ESPE de Caen, l’autre en format papier dans le cadre de Presses Universitaires.
Dans le contexte actuel d’hypermodernité[i], marqué par le brouillage des catégories du proche / lointain, voisin / étranger, les individus se fantasment en monades autosuffisantes et refusent le risque de la relation intersubjective. Pourtant, prétendre définir l’identité sans l’envisager dans sa dimension intersubjective conduit à la chosification du sujet lui-même et du monde qu’il prétend appréhender : expérience profondément inauthentique[ii].
« C'est que l'identité est d'abord un être-dans-le-monde, ainsi que disent les philosophes, un risque avant tout, qu'il faut courir, et qu'elle fournit ainsi au rapport avec l'autre et avec ce monde, en même temps qu'elle résulte de ce rapport[iii]. » Cette définition dynamique de l’identité proposée par Patrick Chamoiseau et Edouard Glissant fait écho à celle de l’anthropologue François Laplantine[iv] qui conditionne l’existence même d’une culture à un constant travail interne de déplacement et de mouvement. Dans cette perspective, il appelle à prendre garde à l’enclavement actuel du concept d’identité, « slogan brandi comme un totem ou répété d’une manière compulsive comme une évidence paraissant avoir résolu ce qui précisément pose problème : son contenu, ses contours, sa possibilité même[v]. » Tous trois envisagent non pas un système clos, mais un processus dynamique, ainsi résumé par François Laplantine : l’identité n’est « pas liée à l’appartenance à un territoire, une famille, une langue, […] ce n’est pas l’assignation, la désignation du social, de la culture, mais le fait que ces derniers puissent être parcourus dans tous les sens. C’est le parcours de ce que Deleuze appelle la dé-territorialisation[vi]. » Le parcours de Glissant le conduit vers l’errance : « Par la pensée de l’errance nous refusons les racines uniques et qui tuent autour d’elles : la pensée de l’errance est celle des enracinements solidaires et des racines en rhizome. Contre les maladies de l’identité racine unique, elle est et reste le conducteur infini de l’identité relation[vii]. » Cette mobilité symbolique– déterritorialisation, parcours, errance– préserve également des pensées de système, « de leur intolérance et de leur sectarisme » ; c’est « une pensée de l’ambiguïté et de non certitude[viii] » qui empêche de vouloir réduire le différent au semblable, de le dominer, de poser une suprématie ou un impérialisme. Elle repose également sur la reconnaissance de l'altérité comme un autre soi, susceptible de rencontrer, d'influencer, de faire évoluer notre pensée et de la relier aux autres.
Il s’agira donc de « remplacer une pensée qui sépare et qui réduit par une pensée qui distingue et qui relie[ix] », ainsi que le prône notamment Edgar Morin, afin de répondre aux défis actuels de l’hypermodernité, qui obligent à repenser la notion de condition humaine. Le concept de « reliance », d'abord forgé par le sociologue Marcel Bolle de Bal[x] et que Morin développe en éducation dans La tête bien faite[xi] semble particulièrement efficient dans la mesure où son ancrage est pluridisciplinaire. Le terme de reliance, désormais décliné dans de nombreux domaines –anthropologique, sociologique, interculturel–, permet de développer une conception inclusive du savoir où la prise en compte de l’autre est au cœur même de ce qui relie.
Or, l'enseignement de la littérature est à la fois le lieu possible du développement d'une pensée analogique, « de l'aptitude à contextualiser et globaliser les savoirs[xii] », mais également un laboratoire didactique de l'enseignement pluriel, relié, transdisciplinaire propre à la création d'une tête bien faite. « L'ouverture subjective (sympathique à autrui)[xiii] » et « l'intériorisation de la tolérance »[xiv] peuvent-ils être à l'origine d'une réflexion didactique, particulièrement en littérature où s’associent les rencontres avec une œuvre, un auteur, une langue ? Notre réflexion portera sur la littérature, lieu même d'une approche complexe du monde, c'est-à-dire d'une compréhension de soi, des autres, du monde, dans la lignée de travaux déjà engagés en didactique de la littérature. Ainsi, dès 2005, Annick Brillant-Annequin et Jean-François Massol appuyaient le fait que « la littérature contribue à la construction de soi en tant que sujet, en permettant à l'élève lecteur de faire l'expérience de la décentration et de l'altérité, grâce à une confrontation symbolique avec la diversité des valeurs et visions du monde qui s'y trouvent véhiculées[xv]». La littérature, dont l'approche s'inscrit dans la prise en compte de la subjectivité du lecteur, suppose de relier deux conceptions du monde ou deux vécus, celui de l'auteur et le sien. Si l'appropriation subjective de la littérature suppose « d'oser lire depuis soi[xvi] », elle suppose aussi d' « oser l'autre[xvii] ».
Les Rencontres des chercheurs en didactique de la littérature se sont penchées sur la question de la subjectivité en littérature ; le positionnement du sujet lecteur, acteur et auteur de sa lecture a été à l'origine des réflexions, entre autres, sur la génétique textuelle, l'oral, le rapport au patrimoine littéraire, la question des corpus, la multimodalité, les écritures de réception, le lien entre littérature et arts, depuis les Rencontres de Rennes en 2000 jusqu'à celles de Lyon en 2016.
Notre objectif est de repenser la question de l'autre en littérature, comme nous y convie le Domaine 5 du nouveau Socle de connaissances, de compétences et de culture ; en effet ce domaine « implique […] une réflexion sur soi et sur les autres, une ouverture à l'altérité et contribue à la construction de la citoyenneté, en permettant à l’élève d’aborder de façon éclairée de grands débats du monde contemporain[xviii]. » Pensée en termes de texte du lecteur, de lecture littéraire, mais aussi de lien entre littérature et écriture, littérature et arts, littérature et langage dans « l'espace des prescriptions, l'espace des recommandations, l'espace des pratiques d'enseignement et des apprentissages disciplinaires, l'espace des (re)constructions-appropriations des disciplines par les acteurs[xix] », la littérature des altérités est un champ d'investigation ouvert et riche au cœur même de la didactique de la littérature. Il s'agira ainsi de s'intéresser aux moyens et enjeux d'une didactique de la/des littérature(s) fondée sur le développement d'une pensée en rhizome chère à Glissant : une didactique de la relation dans et par une littérature envisagée comme fondamentalement ouverte, plurielle et multiforme, et dont les approches se conçoivent conjointement dans ses manifestations culturelles, artistiques, langagières et multimodales.
Les axes d'étude retenus sont les suivants :
-Axe 1 : Didactique de la littérature française et francophone
-Axe 2 : Didactique de la littérature et pratiques langagières
-Axe 3 : Didactique de la littérature et littéracies numériques
-Axe 4 : Didactique des littératures étrangères et FLE
-Axe 5 : Didactique de la littérature de jeunesse et des arts visuels
Seront retenues prioritairement les propositions de communications qui s'inscrivent précisément dans le cadre de la didactique de la littérature et tenant compte de ce fait d'analyses de pratiques ou de matériaux didactiques, ainsi que de réflexion sur les prescriptions, les programmes, les problématiques d'enseignement.
Les propositions comprendront environ 2000 signes et seront accompagnées d'un titre, d'une notice bio-bibliographique, de cinq mots-clés, d'une bibliographie. Elles devront faire la mention explicite de l'axe dans lequel elles se situent et devront être envoyées simultanément aux deux organisatrices aux adresses suivantes :
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Frais d'inscription : 70 euros pour un chercheur avant le 1er mars 2017. 100 euros à partir du 1er mars 2017. / 35 euros pour un étudiant.
Lieu : ESPE de Caen, 186 rue de la Délivrande, 14000 CAEN
Calendrier :
1-Publication sur Fabula.org et dans les réseaux des chercheurs en didactique de la littérature : 15 octobre
2-Date butoir du retour des propositions : 15 janvier
3-Sélection des propositions : 15 janvier-15 février
4-Avis aux communicants : à partir du 15 février
5-Programme finalisé : 15 avril
6-Date du colloque : mercredi 31 mai 9 h au samedi 03 juin 2017 16 h
7-Retour des articles : 15 août 2017
8-Relectures et corrections : 15 août 2017 au 15 juin 2018
9-Dépôt du volume : 15 juin 2018
Bibliographie
AHR, Sylviane, & JOOLE, Patrick (Eds.). (2013). Carnet/journal de lecture/lecteur. Quels, pour quels enjeux, de l’école à l’université ? Namur: Presses Universitaires de Namur.
BARTHES Roland (1973), Le plaisir du texte, Editions du Seuil, Paris.
BEHOTEGUY, Gilles, CONNAN PINTADO, Christiane & PLISSONNEAU, Gersende (2015). Idéologie et romans pour la jeunesse au XXIe siècle. Modernités, 38.
BOLLE de BAL, Marcel, (1996) De la reliance. Voyage au cœur des sciences sociales, L’Harmattan.
BRAUD, Michel, LAVILLE, Béatrice, LOUICHON, Brigitte (dir.), (2006), Les Enseignements de la fiction, Bordeaux, PUB, Modernités n°24, 2006
CITTON Yves et DUMASY Lise (dir.) (2013), Le Moment idéologique. Entre émergence de la littérature et constitution des sciences de l'homme, ENS édition
CHABANNE, Jean-Charles, Dominique, BUCHETON, (2002), Parler et écrire pour penser, apprendre et se construire, L'écrit et l'oral réflexif, Education et formation, PUF.
DUFAYS, Jean-Louis, (dir.) (2007), Enseigner et apprendre la littérature aujourd'hui, pour quoi faire ? Sens, utilité, évaluation, Presses Universitaires de Louvain.
DUGAS, Eric, FERREOL, Marc (dir.), (2015), Oser l'autre, altérités et éducabilité dans la France contemporaine, EME éditions.
FOURTANIER, Marie-José (2006), « Des jeux vidéos aux fictions hypertextuelles et aux carnets de bord interactifs. Les pratiques culturelles de l’autre », DEMOUGIN, Françoise (dir), Lire dans la langue de l’autre, Montpellier, Didaxis, p. 81-91
FOURTANIER, Marie-José (2007), « Plaidoyer pour une lecture littéraire du monde », in Le lecteur engagé. Critique-enseignement-politique, I. Poulin et J. Roger (dir.), Modernités n° 26, Bordeaux, Presses Universitaires de Bordeaux.
FOURTANIER, Marie-José (2008), « Lecteurs, imaginaire et pratiques culturelles. Altérité et cyberculture », Formation des lecteurs, formation de l’imaginaire, ROY M. (dir), Figura, Université du Québec à Montréal, p.125-137.
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MORIN, Edgar, (1999), Les sept savoirs nécessaires à l'éducation du futur, Seuil.
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RICOEUR, Paul (1990), Soi-même comme un autre, Seuil, Paris
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SEOUD, Amor (2010), Les littératures francophones : quels apports, quelles perspectives pour la didactique du français? , 10èmes Rencontres des chercheurs en didactique de la littérature, Sousse, Editions Sahar.
SCHNEIDER, Anne (2005), "La littérature de jeunesse migrante : fait culturel ou fait littéraire ? " in Annick Brillant-Annequin et Jean-François Massol, Le pari de la littérature, quelles littératures de l'école au lycée ?, CRDP de Grenoble.
SCHNEIDER, Anne (2013), La littérature de jeunesse migrante, Récits d’immigration de l’Algérie à la France, coll. Espaces littéraires, L’Harmattan.
SHAWKY-MILCENT, Bénédicte, (2016), La lecture ça ne sert à rien ! Usages de la littérature au lycée et partout ailleurs..., coll. Partage du savoir, PUF.
URRY, John, (2005) Sociologie des mobilités, Une nouvelle frontière pour la sociologie, Armand Colin.
VIARD, Jean, ROLLIN, Ugo (2006) Eloge de la mobilité, Essai sur le capital temps libre et la valeur travail, La Tour d’Aigues, Editions de l'Aube.
Revue :
Altérité et formation des enseignants, Lidil, 39, 2009.
[i] Voir notamment Nicole Aubert, L’individu hypermoderne, Editions Eres, 2006.
[ii] Telle l’expérience de Roquentin dans La Nausée, Sartre, Gallimard, 1938. Cette perspective phénoménologique, qui est une philosophie du sujet envisagé dans sa relation avec autrui, est également convoquée par les tenants de l’éducation interculturelle (Martine Abdallah-Pretceille, Louis Porcher, Education et communication interculturelle, PUF, 1996).
[iii] Edouard Glissant, Patrick Chamoiseau, Quand les murs tombent, l'identité nationale hors-la-loi ?, Edition Galaade, Edition Tout-Monde, 2007, p. 2.
[iv] François Laplantine, L’Anthropologie, Petite Bibliothèque Payot, 1987.
[v] François Laplantine, Je, nous et les autres, Le Pommier, 1999, p. 19.
[vi] Ibid., p. 85-86.
[vii] Edouard Glissant, Philosophie de la relation, NRF Gallimard, 2009, p. 62.
[viii] Edouard Glissant, L’imaginaire des langues. Entretiens avec Lise Gauvin (1991-2009), Gallimard, 2010, p. 37-38.
[ix] Edgar Morin, Les sept savoirs nécessaires à l'éducation du futur, Seuil, 1999, p. 48.
[x] Marcel Bolle de Bal, De la reliance. Voyage au cœur des sciences sociales, L’Harmattan, 1996.
[xi] Edgar Morin, La tête bien faite, coll. L'histoire immédiate, Paris, Seuil, 1999. Il défend également ce concept de « reliance » dans d’autres essais, notamment le recueil pluridisciplinaire Relier les connaissances, le défi du XXème siècle, Seuil, 1999.
[xii] Edgar Morin, La tête bien faite, op. cit. p.27.
[xiii] Edouard Glissant, Patrick Chamoiseau, Quand les murs tombent, l'identité nationale hors-la-loi ,? op. cit., p. 113.
[xiv] Ibid.
[xv] Annick Brillant-Annequin, Jean-François Massol, Préface, in Annick Brillant-Annequin, Jean-François Massol (dir), Le pari de la littérature, quelles littératures de l'école au lycée ?, CRDP de Grenoble, 2005, p. 13. Cette réflexion se trouvera d'ailleurs prolongée en novembre 2017 par le colloque « Littérature et valeurs », organisé par Jean-François Massol notamment.
[xvi] Annie Rouxel, « L'appropriation singulière de la culture littéraire comme fondement d'une identité francophone vivante », in Jean-Pierre Cuq et Patrick Chardenet, Faire vivre les identités, un parcours en francophonie, Editions des archives contemporaines, 2010, p.51-60.
[xvii] Eric Dugas et Marc Ferréol (dir.), Oser l'autre, altérités et éducabilité dans la France contemporaine, EME éditions, 2015.
[xviii] Ministère de l'Education Nationale, Socle commun de connaissances, de compétences et de culture, Bulletin Officiel n°17 du 23 avril 2015.
[xix] Yves Reuter, « L'importance du vécu des matières pour comprendre violence et décrochage scolaires » in Oser l'autre, op. cit. , p. 138.